Doux, FO rencontre Mme le Préfet de la Mayenne pour défendre l’emploi

, par udfo53

Jeudi 30 août, la FGTA-FO et une délégation FO Doux ont rencontré Mme le Préfet de la Mayenne afin de lui présenter leur vision des offres de reprise des différents sites du groupe Doux.

Aujourd’hui, il existe trois offres différentes pour les sites de Sérent (175 salariés) et de Laval (300 salariés), celles de DUC, Tallec et LDC.

FO a fait part de sa large préférence pour l’offre de LDC qui reprendrait tous les salariés du site de Laval et 55 salariés du site de Sérent. Les salariés non maintenus sur le site de Sérent devraient bénéficier d’un plan de mobilité vers des usines à proximité, d’une reprise aux mêmes conditions contractuelles, ainsi que des aides s’il y a des volontaires pour ce plan de mobilité. FO encourage les salariés à se positionner en faveur de cette offre puisqu’elle permettrait de sauvegarder l’emploi tout en offrant des perspectives au personnel qui ne sera pas conservé. Qui plus est, le groupe LDC présente une solidité et une fiabilité sur le long terme que n’a pas DUC puisque DUC est en vente, ce qui témoigne de sa mauvaise santé économique.

Favoriser une autre offre que celle de LDC laisserait les 300 salariés de Laval sur le carreau. Il est primordial que le tribunal de Quimper entende cet appel de FO et mette fin aux douloureuses incertitudes qui planent depuis de longs mois sur les salariés.

Sur l’ensemble des sites, FO reste attentif à l’amélioration des offres de reprise en militant en faveur de la sauvegarde et de la pérennité des emplois, tout en insistant sur l’enjeu de la formation. Comme FO l’a rappellé à Mme le Préfet de la Mayenne, il y a aujourd’hui un véritable déficit d’employabilité des salariés dû au fait que le groupe Doux n’a jamais souhaité former un personnel considéré comme une main d’oeuvre renouvelable à souhait. Le financement d’une formation de qualité constitue une priorité pour que les employés licenciés dont l’ancienneté moyenne est de 25 ans et l’âge moyen de 45 ans ne se retrouvent pas indéfiniment sur le marché du travail.

Aout 2012