Régime réduit pour les titres restaurants

, par udfo53

L’utilisation du titre restaurant, créé il y a 43 ans, a longtemps connu des tolérances permettant des utilisations éloignées de la prime idée à leur origine : l’aide à la restauration salariale. Seul le salarié, qui en bénéficie à raison d’un par jour de travail, peut utiliser ce « moyen spécial de paiement », seulement pendant une journée de travail du salarié et pour l’acquittement du prix d’un repas ou l’achat de « préparations alimentaires immédiatement consommables et permettant une alimentation variée » chez des commerçants habilités. À raison de deux à la fois et sans qu’il soit rendu de monnaie dessus.

Une réglementation pas vraiment suivie à la lettre. D’autant que l’an dernier, les utilisateurs ont été confortés par la publicité faite autour d’une loi, passée en pleine campagne « cinq fruits et légumes », qui autorisait l’utilisation des titres-restaurants chez les détaillants de fruits et légumes. Seulement ce n’est toujours pas possible, le décret d’application n’ayant pas été publié, comme cela arrive à beaucoup de lois aujourd’hui.

Et cela ne sera bientôt plus possible dans les grandes surfaces où la tolérance était fort grande, certains payant leurs chariots à grand renforts de tickets-restos. Ce qui eu le don d’énerver les restaurateurs arguant d’une concurrence déloyale. Au 1er mars, les grandes surfaces, dont certaines ont même devancé l’appel, se sont engagées à respecter une charte signée en février 2009 et qui stipule que seuls six catégories de produits pouvant faire l’objet d’un paiement par titre-restaurant : sandwiches, plats cuisinés frais, surgelés ou en conserve, salades préparées et salades composées. Les fruits et légumes attendront.

fevrier 2010