Selon une étude du ministère du travail, l’Etat finance dix fois moins de préretraites qu’il y a dix ans, ce qui s’accompagne depuis 2002 d’une augmentation "très sensible" du chômage indemnisé des plus de 55 ans. En 2008, 8260 salariés du privé (surtout d’ex-travailleurs de l’amiante) sont entrés dans un dispositif de préretraite financé par l’état, contre 78 780 en 1998.

A partir de 1963 l’état avait mis en place des systèmes de préretraite (PRP, ARPE, CATS, etc) pour limiter l’impact des licenciements, avant un coup d’arrêt en 2003.

Plusieurs syndicats, dont FORCE OUVRIERE, plaident depuis le début de la crise pour un retour des préretraites. Elles favoriseraient l’embauche de salariés plus jeunes, et permettraient à des salariés ayant connu des conditions de travail éprouvantes, voire dangeureuses, de s’arrêter.