Nouveau médicament : le tamiLUTTE

, par udfo53

le FOrtifiant tamiLUTTE contre la pandémie sociale

1 - POUVOIR D’ACHAT

Pouvoir d’achat des salaires à la diète

 Une récente analyse démontre que la moyenne des augmentations est la plus faible depuis 30 ans et que la situation risque d’empirer en 2010.

 L’échelle des salaires est passée de 1 à 40à 1 à 400 en quelques années.

 Avant la crise (2007) les dividendes ont augmenté de 35% alors que les profits progressaient de 15%. Il n’y a pas de mystère, les salaires sont bien la variable d’ajustement du capitalisme.

 A priori le gouvernement n’envisage pas de coup de pouce au SMIC au 1er janvier 2010

FO réaffirme la nécessité d’une relance par la consommation qui passe par l’augmentation générale des salaires, des retraites et des minima sociaux. La première cause de la crise c’est bien le problème de la répartition des richesses !

Le bilan :

- Les autorités publiques préco­nisaient un traitement basé sur le « travailler plus pour gagner plus ».

- La potion magique n’a pas pris. En réalité, on a licencié des centaines de milliers de salariés, le recours au chômage partiel s’est multiplié ; la crise crée et conforte de véritables injustices sociales, au regard des aides directes à certains secteurs : banques, restauration… sans aucune obligation ou à certaines catégories decitoyens : bouclier fiscal, niches fiscales…

De la vraie pommade pour les riches.

2 - PAUVRETÉ

Pauvreté : pour éviter que la gangrène ne se généralise.

Combattre les causes de la pauvreté passe par la lutte contre le chômage avec la création de véritables emplois dans tous les secteurs.

En France, 8 millions de personnes vivent sous le seuil de pauvreté dont 3,7 millions sont des travailleurs pauvres. Avec la généralisation de la précarité au travail, l’emploi protège de moins en moins contre la pauvreté.

FO continue de lutter pour faire valoir les droits de tous les travailleurs, les privés d’emploi ou les précaires et oeuvre pour plus de justice sociale...

Cette justice sociale passe inévitablement par une meilleure répartition des richesses surtout en direction de ceux qui les produisent, c’est-à-dire, avec…

Un vrai travail avec un vrai contrat, un vrai salaire, une vraie protection sociale.

3 - SORTIR DE LA CRISE...

Sortir de la crise … … par une fiscalité juste et redistributive

Il est aujourd’hui im­pensable de sortir de la crise en tirant un trait sur la république sociale. Rien ne serait plus grave de remettre en cause notre modèle républicain par la réduction des dépenses publiques et sociales au profit d’une minorité aisée et au détriment du plus grand nombre.

Une réforme fiscale d’ampleur favorisant la justice et la redistribution est aujourd’hui une urgence absolue. Aussi FO tient à rappeler et défendre ses revendications en matière fiscale :

Rétablir la progressivité de l’impôt sur le revenu parce qu’elle permet d’établir la contribution de chacun à la charge de l’État suivant ses moyens. C’est un facteur essentiel de réduction des inégalités.

Supprimer le bouclier fiscal qui permet d’imposer les très hauts revenus à hauteur de 50% alors qu’initialement il était fixé à 60%. Cette loi a permis à quelques privilégiés de percevoir 578 millions d’euros (30 593 € en moyenne par demande) restitués par l’État.

Réduire les impôts indirects, les plus injustes.

FO a toujours dénoncé l’injustice fiscale que représente la TVA. Elle frappe tous les ménages sur leurs dépenses de consommation aux mêmes taux ; elle affecte donc davantage les bas revenus.

Pour FO les entreprises ne peuvent s’exonérer d’une contribution aux dépenses de l’Etat. Elles bénéficent largement de leurs contreparties en terme d’infrastructures ou de subventions.

FO n’acceptera pas que la suppression de la taxe professionnelle se reporte sur les ménages par le biais d’autres taxes.

4 - L’EMPLOI : C’EST VITAL !

L’emploi : c’est vital !

Montée en température des chiffres du chômage.

En un an c’est près de 650.000 nouveaux chômeurs inscrits. Chez les jeunes, la pandémie du chômage s’accélère avec une augmentation vertigineuse. Le placébo de la politique gouvernementale en faveur des jeunes ne répondra pas à la gravité de la situation. (160.000 jeunes environ sont concernés pas les prescriptions du gouvernement.

Les prescriptions de FO :

A situation exceptionnelle nous prescrivons des mesures exceptionnelles ; nous revendiquons :

– une allocation jeunes salariés qui puisse leur permettre de répondre aux éventuelles offres d’emplois qu’on leur propose en leur donnant la possibilité de se déplacer, de se loger… – un allongement de la durée d’indemnisation pour les chômeurs en fin de droits ; – le rétablissement des pré-retraites FNE ; – le rétablissement définitif de l’allocation équivalent retraite (rétablie provisoirement par l’action de FO jusqu’au 31 décembre 2009) ; – la mise en place d’une allocation de solidarité intergénérationnelle qui consisterait à permettre aux salariés anciens de réduire leur temps de travail et d’assurer une fonction tutorale en direction des jeunes embauchés.

5 - ASSURANCE MALADIE

Protection sociale : Assurance maladie

Régime minceur pour les assurés sociaux qui devront s’accom­moder des effets indé­sirables de la loi de finan­cement de la sécu­rité sociale pour 2010.

Les complications chroniques dont nous allons être victimes :

– augmentation du forfait hospitalier de 16€ à 18€ (+12,5%) – Baisse du taux de remboursement et déremboursement de certains médicaments.

Les effets secondaires

Annonce des mutuelles d’augmenter leur tarif de 4 % en moyenne l’année prochaine.

Alors que les entreprises bénéficient de 30 milliards d’exonération de cotisations dont près de 3 milliards ne sont pas compensées par l’État.

La pilule ne passera pas !

6 - LES RETRAITES

Protection sociale : Les retraites

La retraite à 60 ans, c’est notre droit !

Le gouvernement n’attendra pas 2012 comme prévu pour légiférer sur les retraites.

La frappe ne sera pas chirurgicale !

Toutes les pistes sont ouvertes surtout celles qui consisteront à rendre plus difficile l’accès à une retraite à taux plein !

Les contre-indications de la politique gouvernementale au détriment d’une meilleure retraite pour les salariés :

– Remise en cause de l’âge légal de la retraite à 60 ans.

– Poursuite de l’augmentation de la durée de cotisation après 2012 au-delà des 41 ans prescrit dans la loi de 2003.

– Référence non plus aux 25 meilleures années pour le calcul de la retraite mais à la totalité de la carrière (le passage en 1993 des 10 aux 25 meilleures années a provoqué une perte de 12% environ du montant des retraites).

– Majoration de durée d’assurance pour les parents liée obligatoirement à un congé parental.

De plus personne ne sait si l’accord de retraite complémentaire qui permet de financer la retraite avant 65 ans (AGFF) sera reconduit après le 31 décembre 2010. Dans ce cas, ce serait 22 % de perte sur la retraite.

La retraite, c’est aussi une question de répartition des richesses.

7 - INDEMNITÉ JOURNALIÈRES

Indemnités journalières : on prélève les plus démunis !

Fiscalisation des indem­nités d’accident du travail : une autre posologie du gouverne­ment pour soi-disant lutter contre la maladie ima­ginaire du « déficit » de la sécu !

Il est important de rappeler que les victimes ont souvent un antécédent favorable aux accidents du travail étant soumis très régulièrement à des conditions de travail déplorables ;

Il faut savoir que :

– la dégradation des conditions de travail coûte 4% du produit intérieur brut, soit 80 milliards d’euros ; les sous déclarations d’accident du travail coûtent 1 milliard d’euros à l’assurance maladie plutôt qu’aux employeurs ; les indemnisations d’accident du travail ne sont que partielles au regard des préjudices subit par le salariés (60% du salaire brut) et que cette « exonération » est à considérer comme une maigre compensation fiscale ; – le parlement vient de décider d’imposer les indemnités journalières d’accident du travail/maladie professionnelle.

FO s’oppose vigoureusement à cette mesure qui aggravera les inégalités de traitement entre les citoyens.

8 - SERVICES PUBLICS

Services publics : l’infection, c’est la RGPP !

La Révision Générale des Politiques Publiques (RGPP) poursuit le démantèlement des services publics républicains par une considérable suppression d’effectifs due au non remplacement d’un fonctionnaire sur deux partant à la retraite et par la réorganisation des services provoquant la disparition de pans entiers de services de proximité.

Pire encore, on nous an­nonce une se­conde vague de RGPP pour dé­cembre 2009.

FO condamne cette politique qui remet en cause le principe d’égalité d’accès aux services si nécessaire en cette période de crise et dont le rôle d’amortisseur social ne peut être contesté.

Les services publics républicains : un véritable vaccin contre la crise !

9 - 2010

2010, Année de tous les dangers

Alors que les contraintes budgétaires acceptées par les gouvernements européens persistent, alors qu’au niveau international les réglementations financières et sociales (respect des normes internationales du travail) tardent à se mettre en place, il n’est pas exclu que 2010 soit une année de purge sociale en matière de salaire, de droits sociaux et de services publics.

Pour consolider vos défenses immunitaires, mieux résister et retrouver sa forme, Force Ouvrière vous propose le FOrtifiant tamiLUTTE contre la pandémie sociale

10 - Un seul geste : adhérer à FORCE OUVRIERE

Adhérez pour être plus fort ensemble en contactant l’UD FO de la Mayenne

. soit par téléphone au 02 43 53 42 26

. soit par courrier électronique udfo53@force-ouvriere.fr