Les salariés du bricolage veulent des augmentations de salaires !

, par udfo53

Après deux grèves, dernièrement chez Castorama, dans les magasins de Fresnes (94) et d’Englos (59), c’est une troisième qui a eu lieu à Claye-Souilly. Sans oublier les mobilisations chez Leroy Merlin qui ont précédé.

Les salariés ne peuvent pas accepter les propositions de salaires indignes de leur richissime employeur Castorama qui appartient au richissime groupe Kingfisher.

Avec 0,7% d’augmentation de salaire et 25cts d’augmentation du ticket resto, on connait maintenant la recette pour avoir dans la région parisienne des « volontaires » pour le travail du dimanche.

Cette politique salariale, c’est également celle proposée par la Fédération des Magasins du Bricolage où pèsent de tout leur poids les grosses enseignes qui n’ont plus qu’à la décliner, en entreprise, en rajoutant quelques centimes pour jouer les grands princes. Pour maintenir les salariés dans la misère, il n’y a plus de concurrence.

Cette situation est inacceptable en particulier quand deux représentants de Castorama (siégeant à la FMB) demandent à un représentant FO de recevoir des salariés en sortant d’un plateau de télévision.

Ces deux charmantes représentantes patronales étaient là pour accompagner un salarié d’un collectif de salariés qui intervenait sur le sujet « faut-il travailler le dimanche ? ».

C’est tous les jours que les militants FO sont au contact des salariés et qu’ils militent pour l’amélioration de la rémunération et pour rompre les chaines du faux « volontariat ». FO n’a jamais eu besoin de passer par le patronat pour cela.

FO n’est pas dans un plan de communication, mais défend les orientations des salariés qui la composent. C’est pour cela que la FEC FO soutient ses militants dans toutes les mobilisations et grèves pour obtenir de réelles améliorations sociales et en particulier la mobilisation de Claye-Souilly qui dénonçait un licenciement d’un collègue chez Castorama et la réduction des effectifs qui passe de 209 en 2000 à 137 aujourd’hui. Le tout dans une atmosphère de stress permanent. Dire que le travail du dimanche devait créer de l’emploi !

Pour FO, la valeur de la force de travail des salariés a augmenté comme les prix. Il est temps que les employeurs payent la contrepartie du travail à sa juste valeur. Un vrai travail pour un vrai salaire, tel est notre objectif. Sans avoir à travailler plus, ni sacrifier nos vies de famille le dimanche.

FO ne négociera pas la longueur des chaines !

Avril 2013