Clôture d’une longue période de négociation, la dernière réunion relative à la modernisation du paritarisme et de son fonctionnement s’est tenue le 17 février dernier.

A son issue, un projet d’accord national interprofessionnel est soumis à signature.

FO a participé à cette négociation en marquant son attachement historique et politique au paritarisme comme une des expressions de la liberté et de l’indépendance syndicale.

Pour FO, le paritarisme est un mode de gestion original, entre le tout privé et le tout Etat, relais de ses positions syndicales au sein d’organismes gérant les intérêts des salariés, chômeurs et retraités.

Cet accord intéresse particulièrement l’Apec, l’Unedic, l’Agirc-Arrco.

FO avait clairement revendiqué un certain nombre de mesures : le financement du paritarisme à périmètre constant, la garantie de constituer librement les délégations de négociation, le vote par tête comme mode électoral dans les conseils d’administration et le cantonnement du rôle de l’audit externe à un apport technique et non politique.

Les règles de représentativité dans le paritarisme de gestion ont aussi fait partie de la négociation.

Rappelant son opposition à la loi de 2008, FO a souligné que dès lors qu’une organisation est représentative, elle détient le droit de négocier et de gérer.

Il ne peut donc y avoir qu’une représentativité égalitaire et non proportionnelle aux résultats des élections professionnelles.

FO a obtenu satisfaction sur ces éléments constitutifs du paritarisme de gestion et signera cet Accord National Interprofessionnel.

fev 2012