21 juin : GREVE des INSPECTEURS et DELEGUES du PERMIS DE CONDUIRE et de la SECURITE ROUTIERE

, par udfo53

Depuis des années, les inspecteurs et délégués du permis de conduire et de la sécurité routière effectuent sur leur temps personnel de multiples tâches administratives.

Des années à travailler à raison de 30 minutes à 1 heure par jour en plus du temps de travail réglementaire, gratuitement sans compensation. Notre patience a atteint ses limites.

Tout cela parce que l’administration de tutelle ne veut pas diminuer le nombre de candidats examinés par jour…pour ne pas recruter des inspecteurs supplémentaires. Conséquence : des inspecteurs et délégués qui croulent sous des tâches administratives alors qu’ils n’ont pas de bureau et des candidats examinés dans des conditions peu favorables.

Des conditions de travail déplorables : • Un travail à la chaîne avec 12 candidats par jour en examen voiture qui se succèdent toutes les 35 minutes pour 25 minutes de conduite effective. • 10 minutes seulement pour accueillir un candidat, lui expliquer l’examen lui faire réaliser 2 vérifications techniques à l’intérieur et à l’extérieur du véhicule +…2 manœuvres. Une pression et un stress permanents sur l’usager et sur l’inspecteur.

Au final, un examen passé le plus souvent dans de mauvaises conditions matérielles et psychologiques.

Des inspecteurs sans arrêt montrés du doigt dans la presse au prétexte de délais d’attente fantaisistes pour passer le permis de conduire. Une administration qui ne les défend pas et qui les laisse en pâture à la vindicte publique, alors qu’ils ne font qu’examiner les candidats présentés et choisis par les auto-écoles. Au final, une administration qui pour cause de RGPP ne veut pas recruter davantage alors que la Sécurité Routière est une mission prioritaire de l’Etat.

Les inspecteurs et délégués du permis de conduire disent leur ras le bol

GREVE GENERALE le MARDI 21 JUIN 2011 :

• Pour le respect du temps de travail, • Pour le respect et la considération que nécessite la mission régalienne de service public qu’ils assurent, • Pour la reconnaissance et la valorisation statutaire de leur rôle dans la lutte essentielle contre l’insécurité routière.