Cette mobilisation n’est pas une fin en soit, C’est un point d’appui. N’oublions pas que c’est par la grève, que ce soit en 36, en 45, en 68 ou en 2006 que nous avons obtenu les congés payés, la sécu, la retraite, les allocations familiales, le congé maternité, la médecine du travail, le paiement des heures supplémentaires, le salaire minimum, le repos hebdomadaire, les augmentations de salaires… Et aujourd’hui la plupart de ces acquis seraient remis en question ? Alors quels choix nous restent-il ? Comment organiser la résistance face à ce rouleau compresseur ultra libéral ? Pour FO les choses sont claires. Il est des moments où nous n’avons plus le choix : soit l’on se bat en construisant le rapport de force par la grève interprofessionnelle, soit l’on se soumet, y compris par la passivité. Il faut que chaque syndicat, chaque militant, et au-delà les salariés, les retraités, les jeunes prennent la mesure du basculement qui est en train de s’opérer sous nos yeux et de l’urgence à réagir.

Nous n’avons d’autre choix que d’organiser le rapport de force, interprofessionnel, par la convergence public/privé pour faire reculer le gouvernement. La résignation ne peut être de mise.

RESISTONS.