Loin de rivaliser par leur nombre avec ceux de l’internet, les spams sur les téléphones portables sont devenus aussi gênants, car moins facile à gérer.

Désignant un courriel anonyme, non sollicité et envoyé en masse à des fins publicitaires ou malhonnêtes, le mot spam proviendrait de l’acronyme de SPiced hAM, marque de pâté bas de gamme américain. Arrivant sur un téléphone mobile sous forme de SMS (Short Message Service), appelé texto en français, ces messages non sollicités ne sont pas seulement des pubs plus ou moins aguichantes : certains sont délibérément conçus pour arnaquer le destinataire.

La méfiance doit être de mise pour tout message incitant à appeler un numéro de téléphone surtaxé (à dix chiffres et débutant par 08) ou à renvoyer un SMS vers un numéro court à cinq chiffres lui aussi onéreux. Le profit se fait sur la surtaxe. Les conséquences sont plus graves pour ceux qui se laissent convaincre de fournir des informations confidentielles, comme des coordonnées bancaires.

Le mieux est d’ignorer les messages douteux. C’est-à-dire ni rappeler ni envoyer un texto. Il est possible de signaler directement un message ostensiblement frauduleux grâce à un dispositif d’alerte mis en place l’an dernier par les opérateurs. Il suffit de le transférer, sans rien ajouter, commentaires ou autres, vers le numéro 33.700. Ce dernier n’est pas surtaxé et est facturé au prix normal. Un message vous sera envoyé en retour, demandant le numéro depuis lequel le texto en cause a été envoyé. Pour faciliter le traitement, envoyez uniquement les chiffres, sans ajouter de commentaires avant ou après. Pour plus de renseignements, on peut consulter le site dédié au 33.700 à l’adresse suivante : http://www.33700-spam-sms.fr