Réunion à l’Elysée avec les interlocuteurs sociaux

, par udfo53

FORCE OUVRIERE demande la mise en place d’une ALLOCATION DE SOLIDARITE INTERGENERATIONNELLE (ASI) et d’une ALLOCATION JEUNES SALARIES (AJS)

Tout en confirmant ses revendications en matière de soutien à la consommation et son opposition au recul de l’âge de la retraite, au travail le dimanche, à la RGPP et au projet de loi mobilité des fonctionnaires, FORCE OUVRIERE a revendiqué la mise en place de mesures d’urgence pour les seniors, les jeunes et les travailleurs précaires.

La gravité de la situation impose de se préoccuper d’urgence tant des jeunes qui souhaitent entrer sur le marché du travail que des seniors qui éprouvent de grandes difficultés à se maintenir en emploi.

C’est pourquoi, outre la mise en place temporaire de préretraite, FORCE OUVRIERE revendique la mise en place de deux allocations : l’ASI et l’AJS.

Pour Force Ouvrière, L’ALLOCATION DE SOLIDARITE INTERGENERATIONNELLE serait une allocation adossée au développement du tutorat et à une cessation partielle d’activité du salarié devenu tuteur dans l’entreprise. Elle participerait :

• à la transmission des savoirs et des savoirs faire entre jeunes et seniors,

• à l’accueil et l’accompagnement des nouveaux entrants au sein du collectif de travail et contribue ainsi à la réussite des contrats de professionnalisation en évitant les ruptures anticipées ;

• à un aménagement positif et valorisé des fins de carrière permettant au senior de rester plus longtemps en emploi, son temps de travail ayant été réduit, son activité professionnelle modifiée tout en gardant intégralement son salaire.

Ainsi, L’ASI prendrait la forme d’une allocation versée par l’Etat aux employeurs en compensation du maintien du salaire des salariés seniors (plus de 58 ans) qui accepte de diminuer partiellement son activité professionnelle et qui est volontaire pour assumer une mission de tuteur dans l’entreprise.

L’allocation Jeune Salarié (AJS), proposée par Force Ouvrière, serait destinée à compenser les frais liés à la prise d’une activité qu’il s’agisse des questions de mobilité, parfois de double logement, de tenue vestimentaire ou d’achat de matériel nécessaire à l’apprentissage du métier.

Une telle mesure, décidée et attribuée au niveau national permettrait de mettre un terme à des inégalités d’accès et de traitement qui existent sur le territoire national.

Par ailleurs, s’agissant des travailleurs précaires (CDD, Intérim) qui ont perdu leur emploi, FORCE OUVRIERE a demandé une prolongation de l’indemnisation chômage et l’accès aux dispositifs CRP/CTP

Paris le 1er juillet 2009