Cher(e) camarade,

Le congrès de la Confédération Générale du Travail - FORCE OUVRIERE s’est tenu toute la semaine dernière à Montpellier. Plus de 3 200 participants, dont 2 700 mandatés par leur syndicat, assistaient à ce congrès. J’y étais, au titre du SNUDI et du SNLC (syndicat des collèges et lycées).

Un congrès, c’est un moment important pour une organisation syndicale, puisque c’est là que sont définies les positions qui seront défendues pendant les 3 années à venir qui nous séparent du prochain congrès. C’est à l’issue de ce congrès que sont élues les instances dirigeantes, à savoir la Commission Exécutive Nationale et le Bureau Confédéral, à la tête duquel le secrétaire général.

Comme vous le savez, le SNUDI n’est pas un syndicat "autonome". Il est organisé "horizontalement", aux côtés des autres syndicats FO, publics ou privés, du département au sein de l’Union Départementale, et est fédéré "verticalement" avec les autres syndicats de l’enseignement et de la culture, au sein de la FNECFP-FO (Fédération nationale de l’Enseignement, de la Culture et de la Formation Professionnelle). La FNECFP, comme les autres fédérations des autres branches professionnelles, est elle-même confédérée, au sein de la CGT-FO.

Le congrès de la confédération est donc un moment important pour chaque syndicat "de base" et donc, de fait, pour chaque adhérent. La particularité de Force Ouvrière, c’est que chacun peut s’exprimer au cours du congrès. Le congrès de FO, c’est le congrès des syndicats de base. Ce ne sont ni les UD, ni les fédérations qui s’expriment, ce sont les syndicats d’entreprise. Quand un secrétaire d’UD ou de fédération s’exprime, c’est au nom du mandat que lui a donné un syndicat de base. Il n’y a, contrairement à la CGT ou la CFDT, aucun "filtre" entre le syndicat et le congrès.

C’est ce qui a permis à plus de 150 délégués de se succéder pendant 2 jours et demi, à la tribune du congrès, simplement parce qu’ils avaient demandé la parole. Avec des divergences, des oppositions parfois, mais avec un seul objectif : renforcer FO pour donner plus de poids à nos revendications.

Puis est venu ensuite le moment de rédiger, de discuter, d’amender, et enfin de voter les résolutions qui définissent par écrit les positions de l’organisation. Le congrès commencé lundi à 15h s’est terminé vendredi à 17h.

2 sujets essentiels ont été au centre des débats : la bataille des retraites ("Battus, mais pas abattus !") et la loi de représentativité dans le privé (loi du 20 août 2008) et dans le public (accord de Bercy, loi du 5 juillet 2010) qui bouleversent les critères de désignation des représentants du personnel et mettent en péril la liberté syndicale.

Nous aurons l’occasion de revenir très prochainement sur ce sujet puisque des élections d’un nouveau type auront lieu le 20 octobre prochain dans toute la fonction publique hospitalière et d’Etat, et donc dans l’Education Nationale.

Vous trouverez sur le site de la confédération un certain nombre d’interventions, de documents relatifs au congrès.

Fiers d’être debout ; fiers d’être à FO !

Amitiés syndicalistes.

PG