Mobilisation du 18 mars : 350 manifestants à Laval

, par udfo53

350 mayennais se sont mobilisés à l’appel de FORCE OUVRIERE, de la CGT, de FSU et de Solidaires le 18 mars sur la Place de la Trémoille

Pour les salaires, l’emploi, la sécurité sociale et les services publics

Nos organisations réaffirment que la protection sociale est un droit universel. Celle-ci est partie intégrante du salaire socialisé. Supprimer la cotisation des entreprises à la branche famille conduit de fait à le diminuer. Elles s’opposent au transfert du financement de la branche famille des entreprises vers la fiscalité des ménages (y compris par la fiscalité locale). Elles réaffirment leur attachement aux droits familiaux financés par la branche famille de la sécurité sociale. C’est un des éléments qui concourt à l’égalité entre les femmes et les hommes en favorisant l’accès au travail des femmes.

Les déclarations du Président de la République du 14 janvier dernier confirment une politique d’austérité qui dégrade les conditions de vie du plus grand nombre, notamment des salariés, précaires et privés d’emploi. Déjà, en 2013 ; les nouveaux reculs sur les retraites et "l’accord interprofessionnel" (ANI) témoignaient d’un cap maintenu pour continuer à démanteler les conquêtes sociales dans notre pays.

La rigueur budgétaire et l’abaissement du coût du travail voulus par le patronat, et soutenus par l’actuel gouvernement, c’est l’application pure et simple des traités européens ayant un seul objectif : l’austérité, et son cortège de récessions d’une part, l’augmentation des profits des actionnaires d’autre part.

Les UD CGT, FO, FSU et Solidaires de la Mayenne considèrent au contraire que la croissance économique passe par la satisfaction de revendications urgentes, en particulier :

• L’augmentation des salaires (bloqués dans de nombreux secteurs, dont la Fonction Publique, depuis 5 ans) qui génère plus de consommation donc plus d’emplois, plus de recettes pour la sécurité sociale et plus de rentrées fiscales pour financer les services publics

• L’arrêt des licenciements, délocalisations et fermetures d’usine, la préservation des emplois industriels et publics • Le retour à la retraite à 60 ans à taux plein et l’abrogation des régressions opérées depuis 1993, pour favoriser entre autres l’embauche en CDI des jeunes, dont 25 % sont au chômage • L’arrêt de tous les accords dits de compétitivité qui détériorent les conditions de travail des salariés et amputent leur pouvoir d’achat ;

Contre le "pacte de responsabilité" qui vise à entraîner les organisations syndicales dans la mise en œuvre de la rigueur, les UD CGT, FO, FSU et Solidaires de la Mayenne exigent le maintien du financement de la branche famille par la cotisation employeur, partie intégrante du salaire (30 milliards d’€) et l’annulation des économies annoncées de 68 milliards d’€ sur la dépense publique dans les 4 ans à venir.

Mars 2014