Métiers de l’action sociale : revendication salariale

, par udfo53

DECLARATION FAITE PAR LES REPRESENTANTS FORCE OUVRIERE A LA COMMISSION PARITAIRE DU 8 MARS 2011

Fin 2010, la FEHAP a décidé de manière unilatérale, et dans un simulacre de négociation,d’augmenter la valeur du point de 0,5% au 1er décembre. A simple titre de comparaison, l’augmentation de l’indice des prix (INSEE) pour la seule année 2010 a été de +1,8%.

FORCE OUVRIERE ne peut se satisfaire d’une augmentation si ridicule de 0,042%, rapportée à l’ensemble de l’année, pour solde de tout compte pour 2010 alors que la totalité de l’enveloppe dédiée aux salaires (0,79% selon la D.G.C.S.) n’a pas été utilisée.

Nous n’ignorons pas les difficultés budgétaires du secteur ; pour autant, il est inacceptable que l’enveloppe salariale ait été utilisée pour résorber les manques de ressources de certains établissements.

Alors que la paupérisation des salariés ne cesse de s’accentuer, les conditions de travail de se dégrader, les personnels attendent une véritable reconnaissance de leurs efforts quotidiens, et la plus objective est bien l’augmentation des salaires.

Ils n’en peuvent plus de voir leur pouvoir d’achat se dégrader depuis des années.

Paradoxalement, la seule mesure « proposée » aujourd’hui par la FEHAP est de vouloir réduire leurs droits conventionnels, par le biais de la révision engagée en juin 2010. Cette dernière n’ayant pu aboutir pour l’heure, c’est maintenant la menace d’une dénonciation – partielle ou totale – qui est brandie !

Dans l’hypothèse où la FEHAP déciderait de poursuivre coûte que coûte dans la voie de la remise en cause de nos droits conventionnels, il sera nécessaire, pour FORCE OUVRIERE, de « monter encore d’un cran » le 30 mars 2011, pour faire échec à cette tentative de régression sans précédent.

FORCE OUVRIERE rappelle à la F.E.H.A.P. que la pratique contractuelle doit permettre d’aboutir à une augmentation significative de la valeur du point, au minimum de 3 %. Chacun prendra ensuite ses responsabilités pour défendre l’agrément de l’avenant auprès des tutelles. 2011 ne peut pas être pour FORCE OUVRIERE une année blanche.

Par ailleurs, il est bon de se rappeler qu’en 2010, lors de la précédente conférence salariale, le ministère avait déjà annoncé qu’il comptait évaluer l’impact financier de la mise en place de la réforme LMD dans les conventions collectives concernées pour une application en 2011.

Force est de constater que rien n’a été fait, et ce ne sont pas ses récentes déclarations à la Conférence Salariale qui vont nous rassurer. C’est pourquoi FORCE OUVRIERE demande également l’ouverture immédiate d’une négociation sur les mesures de transpositions à mettre en place dès 2011.

Mars 2011