Loi HPST : un danger pour le service public républicain

, par udfo53

Rencontrant l’hostilité des médecins, la loi HPST (Hôpital, Patients, Santé et Territoires plus connue sous Loi Bachelot), rencontre aussi celle d’organisations syndicales dont FORCE OUVRIERE.

Les points les plus saillants, donc problématiques visent la rémunération partielle possible des médecins en fonction d’objectifs économiques, le rôle des directeurs placés sur des sièges éjectables à la merci des ARS et la mise en place des agences régionales de santé. Ces dernières constituent ce que l’on peut appeler une étatisation régionalisée de la santé et de l’assurance maladie.

En poursuivant dans la voie de la T2A qui vise à favoriser les activités considérées comme rentables, en donnant plein pouvoir à l’Etat dans une logique visant à limiter comptablement les dépenses, cette loi prépare le terrain de la privatisation de certaines activités de soins ou de prise en charge d’assurance maladie.

L’hôpital public ne saurait être géré avec les critères d’une entreprise privée.

D’ores et déjà les effectifs sont à flux tendus et les « plans de retour à l’équilibre » sont dans les faits destructeurs d’emplois.

Qui plus est, elle est lourde d’inquiétude pour les personnels hospitaliers, les personnels médicosociaux et le personnel de la Sécurité sociale transféré vers les ARS.

Pour toutes ces raisons FORCE OUVRIERE appuie ses fédérations concernées pour la journée de mobilisation du 14 mai 2009.

le 13 mai 2009