Les carburants flambent, les salaires gèlent

, par udfo53

Face à l’augmentation disproportionnée des prix des carburants, Force Ouvrière rappelle qu’il est de la responsabilité de l’Etat de contrôler et de sanctionner de tels excès. Cela exige que les services publics puissent disposer des moyens nécessaires à l’exercice de leurs missions.

Comme Force Ouvrière dénonce les décisions des pouvoirs publics d’augmenter régulièrement et de façon significative les prix du gaz et de l’électricité, FO s’oppose également au renchérissement des coûts des transports : ces hausses sont principalement supportées par les salariés et leurs familles.

Force Ouvrière dénonce les niveaux élevés des profits réalisés dans le même temps par les compagnies pétrolières. La spéculation et le diktat des marchés sont les responsables de cette nouvelle flambée des prix des carburants.

C’est face à une telle situation que Force Ouvrière revendique, à nouveau, une vraie politique publique sur les transports collectifs (ce qui nécessite des moyens publics financiers et humains, ainsi qu’un partenariat technique entre l’Etat et les collectivités territoriales) permettant d’en démultiplier l’offre, y compris en zones rurales, et d’en réduire les tarifs.

FO rappelle également sa revendication d’une prime de transport obligatoire payée par l’employeur.

L’augmentation du pouvoir d’achat est non seulement une nécessité sociale mais s’impose du point de vue de l’efficacité économique. Elle est une des conditions du rééquilibrage de la répartition des richesses produites en faveur des revenus du travail.

Aussi, Force Ouvrière réitère sa revendication prioritaire d’augmentation des salaires, de la valeur du point d’indice dans la fonction publique, des pensions et des minima sociaux afin de relancer la consommation et de renouer avec la création de vrais emplois durables.

mars 2011