GREVE LE JEUDI 5 DECEMBRE CONTRE LA REFORME DES RYTHMES SCOLAIRES Le mépris, ca suffit !

, par udfo53

La mobilisation contre la réforme des rythmes scolaires prend une nouvelle ampleur avec une grève nationale à l’appel de toutes les organisations syndicales enseignantes.

 Après le 14 novembre, le ministre ne laisse pas d’autre alternative que d’appeler à une nouvelle journée de

GRÈVE LE JEUDI 5 DECEMBRE

pour exiger

LA SUSPENSION DU DISPOSITIF

ET LE RETRAIT DU DÉCRET DU 24 JANVIER 2013

à l’appel des fédérations de l’enseignement

FO - CGT - SUD - FAEN

rejointes par le SNUipp

ainsi que par les fédérations des territoriaux FO et CGT

 Après la grève du 14 novembre, la mobilisation des parents d’élèves, la colère des élus locaux Peillon est de plus en plus isolé !

Le 14 novembre, à l’appel des Fédérations de l’Enseignement et des personnels Territoriaux FO, CGT, SUD et de la FAEN, les enseignants et les fonctionnaires territoriaux étaient en grève et ont manifesté massivement avec des parents d’élèves pour obtenir la suspension immédiate de la mise en œuvre de la réforme, l’abrogation du décret sur les rythmes scolaires. Une quarantaine de sections départementales du SNUipp-FSU s’étaient également engagées dans la grève ce jour-là.

Pour toute réponse, malgré l’opposition de très nombreux maires, malgré la mobilisation d’un nombre de plus en important de parents, une opinion publique majoritairement opposée à sa réforme (69 % selon un récent sondage), le ministre Peillon prétend d’une part annualiser les obligations de services des enseignants du primaire assurant des fonctions de remplacement ou exerçant sur des postes fractionnés et d’autre part élargir l’abaissement des taux d’encadrement à l’ensemble des activités extra scolaires.

Et il se targue de plus d’un score brejnevien de 93 % de communes satisfaites de l’application des nouveaux rythmes ! Il faut dire que l’origine de cette « information » vient des DASEN. Et si l’on en juge par ce qui se passe dans notre département, on peut légitimement avoir quelques interrogations sur la lucidité des chiffres remontés par les Directeurs Académiques !

rythmes scolaires et « obligation de réserve »

En Mayenne, c’est une véritable chape de plomb qu’on tente de poser sur le dossier. Les IEN sont dépêchés par la DASEN pour sillonner les écoles, éplucherles compte-rendus de conseils d’écoles, voire en exiger la modification (!) et rappeler nos collègues à une soi-disant « obligation de réserve » disparue du statut de la Fonction Publique depuis... 30 ans ! Les directeurs et les directrices n’auraient plus qu’un droit : taire leurs inquiétudes et « rassurer » les familles perplexes, ou se démettre ! Des collègues sont rappelés à l’ordre, d’autres sont convoqués … parfois même le vendredi à 18h !

Ce climat est insupportable et inadmissible.

Pourtant, rien n’y fait : cette « réforme » est mauvaise et est rejetée par l’immense majorité des élus, des familles et de la profession.

Le 5 décembre, le SNUipp-FSU national appelle à la grève en demandant pour la première fois au ministre « la remise à plat partout où les écoles le demandent. Pas de généralisation en 2014 : suspension et ouverture immédiate de discussion pour écrire un nouveau décret des temps scolaires. » Chacun appréciera cette évolution depuis l’interview du 1er octobre du Secrétaire Général du SNUipp qui estimait alors que la suspension de la réforme n’était pas d’actualité.

Les Fédérations de l’Enseignement et des personnels Territoriaux FO, CGT, SUD prennent acte et se félicitent de ce positionnement du SNUipp national qui interdit désormais au ministre de se prévaloir d’un quelconque consensus.

Le SNUDI-FO 53 estime que c’est l’unité des syndicats sur les mots d’ordre clairs de retrait et d’abrogation du décret Peillon sur les rythmes scolaires qui fera céder le ministre !

Tous en grève le 5 décembre pour obtenir

 la suspension immédiate de la mise en œuvre de la réforme

 l’abrogation du décret sur les rythmes scolaires

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