La Commission exécutive de l’UD FO 53 communique

, par udfo53

Réunie le 5 avril 2012, la commission exécutive de l’Union Départementale des Syndicats FORCE OUVRIERE de la Mayenne, alertée par la fréquence des remises en cause publiques de la liberté et de l’indépendance des syndicats :

• Se félicite du rejet par la confédération FORCE OUVRIERE des « deux traités gigognes » MES et TSCG qu’elle déclare « ni amendables, ni aménageables ». Ces traités, intitulés « mécanisme européen de stabilité » et « traité sur la stabilité, la coordination et la gouvernance dans l’union économique et monétaire », ne visent en effet, avec la « règle d’or », qu’à inscrire la rigueur dans la constitution, perpétuer la politique d’austérité, et remettre en cause la liberté d’expression et de revendication des syndicats.

• Constate que ces atteintes à la démocratie et à la liberté syndicale s’accompagnent d’une accentuation de la répression antisyndicale. C’est notamment ce qui s’observe en Guadeloupe à l’encontre de militants syndicalistes de l’UGTT et de son secrétaire général, Elie Domota, victimes d’emprisonnement, de poursuites ou de calomnies.

L’UD-FO de la Mayenne exige l’arrêt de la répression antisyndicale, le respect des libertés individuelles et collectives et du droit à la libre négociation des revendications portées par l’organisation syndicale.

Dans le contexte politique électoral actuel, l’UD-FO 53 décide de faire du 1er mai 2012 un « 1er mai FORCE OUVRIERE » permettant de marquer l’attachement de FORCE OUVRIERE à l’indépendance et la liberté syndicales, à la revendication facteur de progrès social, à la solidarité et à l’internationalisme ouvrier.

Elle appelle au rassemblement organisé le 1er mai 2012 à 10H30 dans ses locaux avec la participation de Marie-Alice MEDEUF-ANDRIEU, secrétaire confédérale.

Fait à Laval, le 6 avril 2012