L’Inspectrice d’Académie fait l’unanimité...contre elle

, par udfo53

Le Conseil Départemental de l’Education Nationale réunissait ce mercredi 13 avril 2011 les représentants des parents, des élus et des personnels enseignants pour examiner les propositions de l’Inspectrice d’académie quant aux ouvertures et fermetures dans les écoles publiques primaires et maternelles du département. Force est de constater qu’après les incidents qui ont jalonné les premières réunions de « concertation », incidents causés par l’absence de transparence et de clarté volontairement imposée par l’Inspectrice d’académie, l’opacité a marqué cette nouvelle réunion :

 Différence de traitement entre écoles ou groupes d’écoles, l’administration globalisant quand ça l’arrange, dissociant dans d’autres cas ;
 Ecoles disparaissant de la liste de fermetures (ce qui est à mettre au crédit de la forte mobilisation impulsée par les organisations syndicales unanimes) sans toutefois qu’on obtienne l’assurance qu’elles ne seront pas à nouveau menacées en septembre ;
 3 RPI au moins nécessitant une ouverture selon les propres critères de l’administration, ignorés sans explication…

Elus et parents se sont joints aux critiques des représentants des enseignants en dénonçant l’absence de concertation et la fluctuation des informations données par l’IA. Tous ont dénoncé le retrait injustifié de moyens au département. Le projet de l’Inspectrice d’académie a été repoussé à l’unanimité (20 contre, 1 abstention, 1 refus de vote) des membres du CDEN. C’est d’autant plus justifié que le « projet » masque d’autres décisions que sera probablement contrainte d’arrêter l’Inspectrice d’académie en septembre, revenant en cela sur les engagements pris par son prédécesseur de ne fermer aucune classe à la rentrée. En bon soldat de la RGPP (Révision Générale des Politiques Publiques) l’Inspectrice d’académie applique froidement et arbitrairement les décisions politiques imposées plus haut.

Les organisations syndicales FSU – UNSA – SUD et FO s’opposent et s’opposeront aux conséquences désastreuses de la RGPP et exigent dans l’immédiat la restitution des 15 postes retirés au département. Elles appellent les enseignants, les parents et les élus à rester mobilisés et à faire valoir leurs droits.

LAVAL le 13 avril 2011