Grève à la Caisse Primaire d’Assurance Maladie

, par udfo53

GREVE LE 13 MARS 2012 APRES-MIDI CONTRE LES MUTUALISATIONS

Les salariés de la CPAM de Laval seront en grève le 13 mars après-midi pour la défense de leur emploi. Des services entiers sont touchés par le non remplacement d’agents. Chaque départ en retraite, chaque promotion d’un agent fait craindre aux collègues de son service, son non-remplacement et la répartition des tâches sur ceux qui restent.

La direction nous expose qu’en mutualisant cela ira mieux… pourtant le départ des Conventions Internationales vers Nantes se fait avec la perte de 1,5 Equivalent Temps Plein pour Laval soit une embauche et demie en moins, en plus de la perte d’une activité, d’un savoir-faire.

La direction nous explique qu’en contrepartie nous allons gagner des postes en accaparant une activité au niveau régional : les capitaux-décès, la plate-forme téléphonique « Professionnels de santé »… Mais nous avons l’exemple de l’invalidité : où est le gain en effectif ? Nous sommes passés de 6.97 ETP (Sarthe et Mayenne) à 4.5 ETP (5 agents aujourd’hui à Laval). Quels sont les bénéfices pour nos collègues de l’invalidité ?

Les modifications importantes d’organisation de travail sont-elles positives ou n’ont-elles pas induit plus de spécialisation ? Les conditions de travail se sont-elles améliorées ou détériorées ? La charge de travail supplémentaire peut-elle être absorbée par si peu d’agents ? Les récents évènements nous prouvent que les incidences sur ce groupe ont été plus lourdes que prévues.

Mis à part la perte de l’intérêt au travail, la montée de l’angoisse à l’idée de perdre son activité, que gagnent les agents, les cadres et la CPAM dans une mutualisation ?

Alors que cachent ces premières mutualisations ?

LA CNAMTS, qui a supprimé tellement de postes dans les organismes, veut continuer sur cette voie. Elle doit également supprimer la référence départementale des CPAM. Pour cela elle impose les mutualisations et détruit ainsi la proximité qui lie l’assuré à sa caisse.

Et ensuite quoi ? L’externalisation ?

Il faut décider et agir maintenant : même si des mutualisations ont déjà été mises en œuvre, c’est la 1ère fois, à la CPAM de la Mayenne, qu’on retire à des agents leur métier. Ne pas combattre aujourd’hui le départ des Relations Internationales, ce serait accepter demain la mutualisation du RCT, de la paie, de la compta, de la PFS puis de la production…

Même les assurés sont concernés

Le 14 mars le Conseil se réunira et la Directrice présentera la mutualisation des Conventions Internationales aux administrateurs. Evoquera-t-elle les incidences pour les assurés : délais de traitement allongés, réponses différées, dépersonnalisation des relations…

Les administrateurs, représentants des employeurs ou des assurés, accepteraient-ils les mutualisations s’ils en connaissaient toutes les conséquences ? Ceux qui déplorent les fermetures pour 1 heure de l’accueil ou de la plateforme peuvent-ils accepter la perte de proximité, la perte de compétences de la CPAM de Laval, la perte de sa capacité à exercer pleinement son rôle à année entière ?

mars 2012