Cette mesure constituerait un coup de pouce signifi catif au pouvoir d’achat des salariés et donc à la consommation, en général.

Le 13ème mois apporte souvent un ballon d’oxygène à des salariés en surendettement ou qui ont à faire face à des dépenses exceptionnelles (réfection de logements, achat de meubles ou d’électroménager, cadeaux de fin d’année, etc.)

Nombre d’entreprises l’ont déjà accordé à leur personnel.

Dans les secteurs d’activité de la FGTA-FO (alimentation et agriculture), seize conventions collectives nationales instaurent un treizième mois ou son équivalent sous diverses appellations : prime de fi n d’année, prime ou gratifi cation annuelle.

Ce sont :
– la grande distribution,
– les entreprises frigorifiques,
– les coopératives de consommation,
– les légumes frais prêts à l’emploi,
– l’accouvage,
– les coopératives céréalières (5 branches),
– les conserveries coopératives,
– les distilleries viticoles,
– les caves coopératives,
– l’industrie et le commerce en gros des viandes,
– l’industrie avicole,
– l’industrie laitière,
– la meunerie,
– les industries charcutières,
– les industries alimentaires diverses,
– les distributeurs de boissons hors domicile.

En outre, plusieurs branches ont déjà engagé, sous diff érentes formes, de premiers pas vers un treizième mois :
– dans la restauration collective où les salariés au premier niveau de la grille touchent une prime de fin d’année équivalente à 70% du salaire mensuel et tous les autres l’équivalent d’un treizième mois,
– dans les établissements d’entraînement des chevaux de course au galop où la prime annuelle représente 50% d’un salaire mensuel,
– dans la boulangerie artisanale où la prime annuelle correspond à 3,84% du salaire annuel,
– les mareyeurs-expéditeurs chez lesquels la prime de fi n d’année équivaut à une semaine de salaire.

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Septembre 2011