Droit au logement économiquement accessible :

, par udfo53

l’Etat d’urgence s’impose au gouvernement !

Il est confirmé qu’il manque toujours et de manière cruelle, 900 000 logements sociaux, soit l’équivalent de la production nécessaire au niveau national pour répondre à l’objectif de la loi SRU.

De même, il est à nouveau avancé le chiffre de 3, 5 millions de personnes qui ne sont pas logées dans des conditions dignes, sans rappeler que 10 millions de personnes sont mal logées !

FO condamne le comportement de l’Etat qui préconise la vente HLM pour ne pas allouer ses aides à la pierre, tout en affirmant que le logement est une de ses priorités nationales.

FO rappelle son opposition aux ponctions opérées par l’Etat sur le 1 % Logement (qui devient Action Logement) et exige que l’ensemble de la collecte de cette contribution des entreprises revienne en totalité pour le logement des salariés.

En effet, aujourd’hui le 1% se substitue à l’Etat pour le financement de l’ANAH et de l’ANRU et même pour une partie des opérations de construction de logements sociaux.

FO appelle à une forte mobilisation pour que l’Etat se réinvestisse dans la politique du logement car il est garant du droit au logement. Son rôle ne saurait se limiter à dire qui doit payer en ses lieu et place mais bel et bien d’être à même d’assurer le développement d’une offre locative économiquement accessible. Au demeurant, l’Etat en a les moyens, quoiqu’il en dise. Quand un gouvernement privilégie des dispositifs type Scellier sans contrepartie sociale en termes de loyer, il peut financer ses engagements.

Certes le secrétaire d’Etat au logement se propose d’acquérir des logements vacants mais tout en refusant toujours la seule mesure qui s’impose au nom de l’intérêt général à savoir la réquisition !

Pour FO l’urgence commande non la tergiversation, voire la verbalisation mais une action immédiate, énergique, efficace économiquement et socialement. Produire, sécuriser, rénover.

Voilà un triptyque digne d’avenir.