BATIMENT

, par udfo53

LE MAUVAIS CHOIX : L’austérité au détriment d’une relance de la croissance

La France semble adopter avec enthousiasme l’austérité quitte à plonger le pays dans la récession alors qu’il serait plus impératif d’opter pour une relance la croissance. C’est le constat que nous pouvons faire au vu du deuxième plan de rigueur du Gouvernement, il n’est d’ailleurs pas exclu qu’un troisième ne soit pas déjà dans les tiroirs.

Toujours est-il que l’essentiel de l’effort exigé repose sur les salariés alors qu’ils ne sont pas responsables de la situation.

La Fédération Générale FO du Bâtiment et plus particulièrement le Bâtiment craint de nombreux licenciements dans ce secteur. En effet ce nouveau plan de rigueur, cette fois, n’épargne pas le BTP. Les mesures font légions : Hausse du taux de TVA sur l’entretien-rénovation, disparition du prêt à taux zéro dans l’ancien, suppression du dispositif Scellier en 2013...

Selon Patrick Liébus, président de la Capeb « avec un taux de TVA à 7%, le freinage sera brutal, car il entraînera immédiatement une perte d’un milliard de chiffre d’affaires et la disparition directe et indirecte de 10.000 emplois. »

Pour la Fédération Générale Force Ouvrière, dans le cadre de la négociation actuelle dans le BTP sur la pénibilité, il serait grand temps que les employeurs acceptent les revendications de FO sur la cessation anticipé d’activité dans le cadre du volet réparation ainsi que dans d’autres secteurs d’activités couverts par la FGFO.

Et de rendre le rôle fondamental initial (perdu) des CPRE devenu CPREF qui étaient des plateformes sociales du BTP ce qui éviterait des suppressions d’emplois.

Le Gouvernement pousse l’ignominie a indiqué que les salaires des ministres, membres du gouvernement et du président de la République seront gelés jusqu’à retour à l’équilibre des finances publiques. Comment comparer un salaire mensuel présidentiel de 19 508 euros net à un ouvrier du bâtiment qui peine à gagner 1.500 euros ?

Que dire du recul de l’âge de la retraite ? Que dire du dialogue social avec les organisations syndicales ? Que dire du débat politique (Parlement et Sénat) ? Il est vrai que lorsqu’on s’oppose à toute idée de référendum, on ne doit pas s’étonner de ces passages en force.

Il est clair que nous serons obligés de faire entendre notre voix et que nous devrons répondre aux initiatives que prendrons nos instances.