Après le 29 janvier : vers une nouvelle mobilisation le 19 mars 2009 !

, par udfo53

Crise financière, économique et sociale : Suite aux annonces faites par le Président de la République, les Organisations syndicales se réunissent.

Les organisations syndicales se sont retrouvées le 9 février 2009 comme elles en étaient convenues pour réagir sur les annonces faites par le Président de la République le 5 février et décider ou non d’une suite au 29 janvier. La délégation FORCE OUVRIERE était composée de Michelle BIAGGI et René VALLADON.

Dès le 5 février au soir, Jean-Claude MAILLY avait déclaré que compte tenu des annonces présidentielles et de l’absence de mesures concrètes et immédiates, les organisations syndicales avaient deux possibilités : soit attendre le 18 février et aviser ensuite, soit s’engager tout de suite dans une pression sur le gouvernement en prévoyant une nouvelle journée de mobilisation après le 18 février, quitte à la retirer si la rencontre avec le Président de la République avait des effets concrets et immédiats pour les salariés.

Sans ambiguïté dès le premier tour de table, toutes les organisations se sont positionnées sur un même constat : les annonces faites par le Président de République, même si elles ouvrent des pistes de discussions, n’amènent rien de concret et d’immédiat pour les salariés en matière de pouvoir d’achat, d’emploi et de services publics. La discussion a donc porté sur l’après 18 février date à laquelle les confédérations syndicales représentatives seront reçues à l’Elysée.

Pour FORCE OUVRIERE, nous avons soulevé le problème posé par la déclaration intersyndicale du 5 janvier dont certaines organisations syndicales se sont servies pour imposer des déclarations uniques et unitaires dans plusieurs départements le 29 janvier et rappeler que chaque organisation reste maître de ses revendications.

Nous avons rappelé quelques unes de nos exigences : la mobilisation future ne peut être en aucun inférieure à celle du 29 janvier. Elle exige donc une préparation sérieuse. Pour FORCE OUVRIERE elle doit se dérouler par préférence en semaine. FORCE OUVRIERE prendra en compte dans ses analyses les positions et déclarations du patronat après le 18 février.

Après discussion, l’ensemble des organisations syndicales a choisi de maintenir la pression sur le gouvernement et le patronat en décidant d’une nouvelle journée d’actions et de mobilisations qui a été fixée au 19 mars.

Les organisations syndicales ont décidé de se revoir le 23 février à 10 heures afin de fixer les modalités de la future journée du 19 mars 2009.