FORCE OUVRIERE s’associe pleinement à la journée internationale de commémoration des travailleurs morts et blessés au travail le 28 avril 2009.

En France comme partout dans le monde, la santé et la sécurité au travail sont trop souvent sacrifiées sur l’autel de la productivité.

Chaque année, en France comme ailleurs, des travailleurs périssent dans l’exercice de leurs fonctions. L’année 2007 ne fait pas exception avec ses 622 décès (contre 537 en 2006), témoignant du fait que la santé et la sécurité au travail sont l’affaire de tous, gouvernant, employeurs, et représentants des salariés.

Au 21ème siècle, les risques sont multiples, et en constante évolution, mais la prise de conscience de ces risques et de leurs effets est croissante. Dans l’hexagone, en plus du traitement des risques physiques et chimiques, les interlocuteurs sociaux et les pouvoirs publics doivent s’engager également à combattre les risques psycho sociaux qui eux aussi sont mortifères pour les travailleurs. L’augmentation des suicides trouvant au moins partiellement leur origine dans des faits professionnels souligne cette urgence.

Cancer, amiante, VIH sont des fléaux quotidiens qui n’épargnent personne. La maladie et le risque ne tiennent compte ni de la nationalité, ni de la fonction ni du statut des travailleurs.

Le socle de la prévention en milieu professionnel doit reposer sur des fondations solides : une législation ferme et efficiente, et un statut protecteur pour ceux qui participent à la défense des travailleurs.

Pour FORCE OUVRIERE, la santé et la sécurité au travail sont plus que jamais des thèmes au centre de tous les débats. Crise financière, conflits internationaux, ne doivent pas reléguer la santé au travail aux bans des priorités des pouvoirs publics, afin que, aujourd’hui comme demain, les travailleurs ne perdent plus leurs vies à la gagner.