Loi travail 19 mai : TOUS SUR LE PONT

, par udfo53

RENDEZ-VOUS A 11 HEURES sur le Pont Aristide Briand (dit "Pont neuf) LAVAL

Tout a été dit et redit contre la loi Travail. Une large majorité de français, de celles et ceux qui vont au turbin tous les matins ou en sont privés malgré eux, rejette ce projet de loi.

Les travailleurs rejettent ce projet de loi parce qu’il conduira à terme à la disparition des protections collectives au profit d’un droit qui se négociera entreprise par entreprise, dans une partie de poker menteur où les travailleurs seront toujours les dindons de la farce avec toujours plus de profits aux employeurs.

L’économie face à l’humain

Derrière tous les articles de la loi Valls-Gattaz-Berger se trouve un principe simple : pour l’économie, tous les droits peuvent être discutés. Dès lors, dans un système de toute concurrence, toute protection des travailleurs devient un obstacle à toujours plus de compétitivité, à toujours plus de marges.

Le Code du Travail pose des droits minimum, un cadre obligatoire à toutes les entreprises pour garantir que la concurrence entre elles ne se fasse pas au détriment des droits des travailleurs. Demain, à l’instar de ce qui se passe aux Etats-Unis, les employeurs ne reculeront devant rien pour augmenter la productivité, dussent-ils interdire leurs employés de pauses-toilettes ! L’économie ne se limitera pas à attaquer nos droits, elle s’en prendra à notre dignité !

Maintenir la pression

Malgré la contestation, le gouvernement reste « droit dans ses bottes » et, nous dit-il, ne « cèdera pas ». Qu’importe ! Renoncer maintenant serait oublier comment en 2006 nous avions obtenu le retrait du CPE, pourtant voté, après plusieurs semaines de mobilisation, face à un président déterminé répétant, lui aussi, qu’il ne « cèderait pas ».

Face à la mobilisation, les premiers reculs sont apparus. Symbole de sa destabilisation, le gouvernement a été contraint de recourir au 49-3 pour faire passer son projet de loi à l’Assemblée Nationale !

Plus que jamais, tout est possible. Mobilisons-nous pour obtenir le retrait de cette loi Travail.

Ci-dessous appel de l’intersyndicale mayennaise