18 mars : manifestion à Paris des Organismes sociaux

, par udfo53

Une délégation de militants mayennais de la CAF, de la CPAM et de l’URSSAF a battu "le pavé parisien".

TOUCHE PAS À MA SÉCU !

C’est le slogan du 18 mars pour notre Fédération, journée de grève et de manifestations contre le plan d’austérité et le pacte de compétitivité établis sur le dos des salariés, retraités et demandeurs d’emplois.

Depuis le début de la crise et son lot de mesures destinées soi-disant à lutter contre le chômage, c’est en fait tout un catalogue de mesures -de cadeaux- destinées au patronat sans contrôle ni contreparties.

Le gouvernement actuel ne déroge pas à cette règle, mais accélère et en aggrave les conséquences pour les assurés sociaux.

En effet, le pacte de compétitivité assorti de 36 milliards d’euros d’exonérations de cotisations sociales familiales patronales se fait sur le dos de la Sécurité Sociale et devra bien être payé par quelqu’un. Un cadeau se paie. Et c’est l’ensemble des imposables qui paiera ce cadeau fait au patronat sans aucun engagement concret en contrepartie.

C’est la première salve de démolition de la Sécu.

La deuxième concernera l’Assurance Maladie comme l’a souhaité le patron des patrons, Pierre Gattaz, jouissant d’une écoute attentive de la part du gouvernement.

De fait, ce gouvernement s’attaque de plein fouet aux budgets sociaux, le bien de ceux qui n’ont rien ; et cela, bien sûr, au nom de l’intérêt commun et pour le bien de la Nation.

Non seulement cette sémantique a des relents de pétainisme, mais elle cache le fait qu’il n’y a jamais eu d’effet positif entre exonérations de cotisations sociales et créations d’emplois. Bien au contraire, cela permet l’amélioration des taux de marge, des bénéfices et des rémunérations des actionnaires.

Mais ce n’est pas tout. 50 milliards d’euros de baisse de la dépense publique est en marche après la succession des baisses précédentes, avec le "succès" que l’on sait.

Cela va permettre d’accélérer le processus de transfert de la richesse publique vers le secteur privé et aggraver, au passage, les inégalités et la précarité.

Cela va encore un peu plus éloigner les services publics républicains du citoyen ordinaire, celui dont c’est aussi le seul bien.

Le 18 mars est une première étape dans le combat contre l’austérité.

Nous nous battons et continuerons à nous battre pour l’emploi, les salaires, les conditions de travail, la Sécu et les Services Publics républicains.